COMMENT ADAPTER L’ENVIRONNEMENT AUX PERSONNES AYANT DES LIMITATIONS?
Le mot handicap implique qu’il y a une incapacité à accomplir les activités du quotidien. Lorsqu’une personne a des déficiences, tant sur le plan cognitif que physique, il y a des solutions qui peuvent se présenter pour réduire ces dernières. L’incapacité peut être liée à la motricité, à la vision, à l’audition, à l’intellectuel, à la parole, au langage, à un trouble du spectre de l’autisme, à un trouble de la santé mentale, et autre. Par exemple, quand on est limité visuellement, on peut avoir du mal à traverser une intersection qui n’est pas équipée d’un feu sonore. Avec une limitation de mobilité, on peut avoir du mal à finir une promenade sans prendre de repos. Avec une limitation d’agilité, on peut avoir du mal à ouvrir une porte dont la poignée est ronde. Bref, si l’environnement est adapté et organisé de sorte que les limitations tendent à disparaître, le mot handicap n’aurait plus son sens, et cette différence se ressentirait moins.
Alors la question qui se pose est « Comment adapter l’environnement pour faire disparaître les limitations? »
Tout d’abord, il faut comprendre qu’une personne en situation d’handicap est une personne à part entière. Il ne faut pas la présumer comme étant en position d’infériorité, donner raison aux stéréotypes et aux préjugées, et se faire des idées à l’égard de la personne ayant une limitation. À l’école ou sur le marché du travail, il faut encourager les personnes à faire preuve de civisme et de professionnalisme. Il faut respecter la vie privée d’une personne et créer un environnement inclusif.
Il faudrait penser à réduire les musiques ou les sons émis dans des endroits d’utilité sociale tels les magasins, les épiceries, les aéroports, les musées, et autres (pour les personnes ayant une sensibilité auditive). Il faudrait aussi penser à installer des portes coulissantes automatiques pour les personnes vivant avec une limitation physique. Aussi, penser à améliorer les conditions d’éclairage pour les personnes qui ont une basse vision ou qui lisent sur les lèvres. Pour les parcs, il serait intéressant d’avoir également des jeux adaptés, des trottoirs élargis et de nombreux bancs et sièges aux enfants ayant une DI ou un TSA.
L’adaptabilité de l’environnement permet l’accessibilité à tous, l’équité, de répondre aux capacités des personnes et de prendre en compte leur diversité. Le fait de limiter l’accès à un nombre restreint de personnes est discriminatoire. Il faut un climat qui valorise l’inclusion sociale, l’égalité et la non-discrimination afin de mettre en application les politiques sociales. Il y a réduction d’efforts pour la personne en situation d’handicap, et elle se sent comprise et en sécurité.
Source :
Gouvernement du Québec, « Définition du terme Personne handicapée », https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/participation-sociale-personnes-handicapees/definition-personne-handicapee , page consultée le 14 octobre 2024.
Institut National de Santé Publique Du Québec, « Accessibilité universelle : la conception d’environnements pour tous », 6 juillet 2021, https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2775-accessibilite-universelle-conception-environnements.pdf , page consultée le 14 octobre 2024.
Collectivités Viables.org, « Victoriaville : ville inclusive », 21 novembre 2018, https://collectivitesviables.org/etudes-de-cas/victoriaville%C2%A0-ville-inclusive.aspx , page consultée le 14 octobre 2024.
Érudit, « Handicap, environnement, participation sociale et droits humains : du concept d’accès à sa mesure », https://www.erudit.org/fr/revues/devhumain/2015-devhumain06801/1086792ar.pdf , page consultée le 14 octobre 2024.
Ontario’s universities, « Comprendre les obstacles à l’accessibilité : Persceptive d’un éducateur », https://accessiblecampus.ca/fr/ressources-et-outils/ressources-pour-les-educateurs/comprendre-les-obstacles-laccessibilite/ , page consultée le 14 octobre 2024.
Mention source de la photo:Unsplash,Kelly Sikkema